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La coopérative : « un excellent tremplin pour oser passer à l’action » | Cécile Landreau, socioesthéticienne

Cécile Landreau, socioesthéticienne, a choisi d’entreprendre à l’Ouvre-Boîtes. Elle vous explique pourquoi.

Comment avez-vous découvert l’Ouvre-Boîtes ?

Pour une socioesthéticienne, c’est très rare d’être salariée : la plupart travaillent comme indépendantes. Pendant ma formation, une collègue m’a parlé de CDP49, à Angers. L’idée me plaisait : avant j’étais salariée et le statut me semblait rassurant. J’ai ensuite découvert que l’Ouvre-Boîtes était présente à Saint-Nazaire et pas seulement à Nantes : banco !

Pourquoi avoir choisi d’y lancer votre activité ?

Je cherchais le modèle le plus stable possible pour tester mon activité. J’ai commencé par suivre une réunion d’information collective de la coopérative et le modèle m’a plu : le statut d’entrepreneure-salariée est rassurant et le collectif permet de contrebalancer l’aspect solitaire de mon métier. Et je ne regrette pas mon choix : en 2020, la crise sanitaire a fortement impacté mon activité et j’ai été soulagée de pouvoir bénéficier du chômage partiel mis en place à l’Ouvre-Boîtes.

Quand y êtes-vous entrée ?

J’ai intégré l’Ouvre-Boîtes en avril 2018. Je m’y plais beaucoup : je m’y sens à la fois encadrée et soutenue, c’est pourquoi je souhaite m’y inscrire dans la durée. J’envisage de devenir sociétaire l’année prochaine. J’ai besoin de ce temps pour mieux m’approprier le fonctionnement de l’entreprise et pouvoir y prendre ma part.

Que vous apporte la coopérative dans votre quotidien d’entrepreneure ?

D’abord du soutien, notamment sur les questions administratives et comptables. Pour moi, c’est un vrai gain de temps et je fais une entière confiance à l’équipe d’appui. Les événements collectifs permettent de tisser du lien et de s’entraider, de découvrir de nouveaux métiers, de nouveaux professionnels. Nous bénéficions aussi des rendez-vous collectifs organisés pour les entrepreneures du bien-être : au début du premier confinement, on a abordé collectivement les enjeux en matière de règles d’hygiène de la crise sanitaire. À Saint-Nazaire, nous pourrions aller plus loin, en rassemblant plus souvent ces professionnelles localement.

Un conseil pour les porteurs et porteuses de projet du bassin nazairien intéressées par le modèle coopératif ?

Entreprendre en coopérative, c’est une super opportunité : ça ouvre le champ des possibles. Le soutien de l’équipe d’appui et des autres entrepreneur·es donne du poids à la démarche et on se sent à la fois plus forte et moins seule. On peut compter sur l’équipe d’appui : elle est très présente et propose toujours des solutions. C’est un système idéal pour voler de ses propres ailes sans devenir cheffe d’entreprise. Un excellent tremplin pour oser passer à l’action.

En quoi consiste votre métier ?
Je suis socioesthéticienne : je propose des soins individuels ou collectifs de bien-être pour des personnes fragilisées. Mon approche prend en compte les aspects médicaux et sociaux particuliers à la personne. Par exemple, le toucher peut être profondément modifié par la maladie, et j’adapte mes pratiques pour en tenir compte. Mon objectif est de (re)donner de l’estime de soi et de la confiance. Je réalise aussi des interventions collectives, sous forme d’ateliers.